Page 64 - Domande sul mio linfoma
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d’eczéma ou de dermatite atopique), le médecin doit envisager la pos- sibilité d’un mycosis fongoïde. Les défis que posent le diagnostic et le traitement d’affections aussi complexes et souvent ambiguës sont com- pliqués par les préoccupations et les attentes des parents et l’incompré- hension possible de l’enfant.
Ce n’est que ces dernières années que la recherche a réellement com- mencé à mieux comprendre les caractéristiques de la présentation pé- diatrique du lymphome cutané, grâce à l’augmentation des données disponibles.
Les décisions de traitement ne sont pas faciles à prendre chez les pa- tients pédiatriques, car les jeunes patients sont plus sensibles aux effets secondaires de certaines thérapies. En particulier, compte tenu de leur jeune âge, les patients pédiatriques ont plus de temps pour dévelop- per et subir les effets secondaires des thérapies anticancéreuses. Les patients plus jeunes traités par psoralène oral/topique ainsi que par photothérapie aux ultraviolets A (PUVA) ou aux UVB à bande étroite, radiothérapie locale ou thérapie par faisceau d’électrons sur l’ensemble de la peau ont un risque plus élevé de développer un cancer de la peau car leur espérance de vie est encore plus longue.
Ainsi, les patients pédiatriques qui doivent être traités par chimio- thérapie systémique peuvent également développer une leucémie à un stade ultérieur. Et les patients prenant des rétinoïdes tels que l’isotré- tinoïne (Accutane®) risquent de voir leur croissance osseuse altérée. Les stéroïdes topiques et la moutarde azotée font partie des thérapies les plus sûres aux premiers stades de la maladie et présentent un risque de cancer plus faible. En définitive, le choix du traitement approprié pour le lymphome cutané pédiatrique dépend des caractéristiques et des be- soins de chaque patient.
Bien que cela soit rare, certains jeunes adultes peuvent également dé- velopper un lymphome cutané. Chez les patients sexuellement actifs, le diagnostic peut être dévastateur. Le plus difficile, disent certains pa- tients, c’est l’apparition de la maladie - surtout sur le lieu de travail ou dans une relation. Une éruption sur le visage ou une autre zone visible peut ternir la confiance en soi.
Traitez votre diagnostic comme vous le feriez pour tout autre diagnostic grave - après tout, il s’agit d’un cancer, et si vous le faites savoir à vos collègues, amis et partenaires, ils seront peut-être plus compréhensifs.
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«Vous vous sentez comme une personne brisée, comme si vous n’étiez plus vous-même.»- Patient



























































































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