Page 54 - Domande sul mio linfoma
P. 54

Anticorps monoclonaux
L’alemtuzumab (Campath®) cible l’antigène CD52 (marqueur de sur- face) sur les lymphocytes B et T. Il est généralement administré sous la forme d’une injection sous-cutanée (sous la peau) à faible dose, parfois par voie intraveineuse, trois jours par semaine pendant un traitement de 8 à 12 semaines. Les patients recevant l’alemtuzumab reçoivent éga- lement des antibiotiques et des antiviraux par voie orale pour protéger le système immunitaire pendant le traitement et jusqu’à six mois après.
Le brentuximab vedotin (Adcetris®) cible l’antigène CD30 (marqueur de surface) présent sur certains lymphocytes T et autres cellules immu- nitaires, et transporte un médicament de chimiothérapie qui est libéré dans les cellules cancéreuses. Il est administré en perfusion intravei- neuse toutes les trois semaines. Les effets secondaires les plus courants sont des picotements dans les mains et les pieds, des nausées, une per- turbation de la numération sanguine, de la fatigue et des diarrhées.
Le pembrolizumab (Keytruda®) se lie au récepteur PD-1, qui est gé- nétiquement transcrit sur les lymphocytes T et d’autres cellules immu- nitaires, et bloque son activité. La voie de signalisation PD-1 inhibe la fonction des lymphocytes T qui pourraient autrement attaquer les cel- lules cancéreuses. Le pembrolizumab est un type d’immunothérapie, car ce médicament libère les freins qui peuvent peser sur le système immunitaire. Il est administré en perfusion intraveineuse toutes les trois semaines.
Le rituximab (MabThera®) est utilisé pour traiter de nombreux types de lymphome non hodgkinien et est également efficace dans le lym- phome cutané à cellules B. Il est de plus en plus souvent disponible sous forme de biosimilaire (une version sans marque du traitement original qui est biologiquement similaire).
Le mogamulizumab (Poteligeo®) cible le récepteur 4 des chimiokines CC et est utilisé dans les cas de mycosis fongoïdes ou de syndrome de Sézary récidivants (récidive) ou réfractaires (devenus immunisés à un traitement spécifique).
Chimiothérapie
La chimiothérapie administrée en monothérapie ou en association peut être utilisée pour traiter le lymphome cutané avancé. La chimio- thérapie combinée ou multi-agents n’est généralement utilisée qu’aux stades avancés de la maladie. Les médicaments de chimiothérapie à agent unique suivants sont plus «doux» et provoquent donc peu de
54


























































































   52   53   54   55   56